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Viande bovine Les prix des vaches se maintiennent grâce au manque d’offre

Les cours de la vache U se sont maintenus en avril, en lien avec le ralentissement de la décapitalisation.

Dans ses dernières Tendances, l’Idele fait le point sur les cotations de la viande bovine en avril. La baisse de l’offre à abattre permet aux cours des races à viande de se maintenir à un niveau correct.

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A 5,93€/kg de carcasse la semaine du 8 avril, les cours de la vache U restent à un niveau supérieur à celui de 2023 (+2 %), compte tenu d’une faible offre à abattre, indique l’Idele dans ses dernières Tendances Lait et Viande.

En parallèle, la cotation de la vache R est relativement stable depuis début mars autour de 5,45 €/kg (= /2023), celle de la vache O oscille autour de 4,52 €/kg (-9 % /2023), et celle de la vache P progresse un peu, à 4,21 €/kg (-11% /2023).

Cotation de la vache U en France avril 2024 (© Idele-GEB d'après FranceAgriMer)

Le cours des jeunes bovins amorce sa baisse saisonnière, après Pâques et le Ramadan. « La cotation du JB U a perdu 10 centimes en 4 semaine pour tomber à 5,45 €/kg de carcasse en semaine 15 (-2% /2023). Celle du JB R a perdu 12 centimes en un mois, à 5,27 €/kg en semaine 15 (-3% /2023) et celle du JB O 10 centimes à 4,76 €/kg (-7% /2023) », précise l’Idele, qui ajoute par ailleurs que la relocalisation de l’engraissement en France a permis d’augmenter les sorties d’animaux jeunes : les génisses viande étaient à +2 %, de même que les jeunes bovins de type viande. Les bœufs étaient à +3 %. Globalement, le nombre de JB laitiers abattus est stable.

Une décapitalisation qui ralentit

La baisse des abattages de gros bovins (-2 % par rapport à 2023 avec, sur les vaches, -8 % en type viande et -2 % en type lait) est à mettre en lien avec le ralentissement de la décapitalisation, explique l’Idele.

Ainsi, le recul du nombre de vaches allaitantes était moindre au 1er mars qu’au 1er février, à -1,8 % contre -1,9 %. « La décapitalisation a fortement ralenti en 1 an : elle était de -3,1 % au 1er mars 2023 /2022 », souligne l’institut de l’élevage. La décapitalisation est également moins rapide du côté des vaches laitières, avec une baisse de -1,6 % au 1er mars 2024 par rapport à mars 2023, alors qu’elle était de -2,5 % il y a un an.

Depuis le 1er mars 2018, la France a perdu 481 000 vaches allaitantes et 356 000 vaches laitières, note l’Idele.

Evolution du nombre de vaches allaitantes et laitières en France (© GEB-Idele d'après FranceAgriMer)

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